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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 23:31

Je suis un monstre,

Achevez moi !

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 22:20

[Précepte Yang: Écouter l'autre, c'est être capable de l'entendre respirer et lui permettre de vivre ses silences.]


 

Si j'étais moi,
Ni la montagne à gravir,
Au bord du vide, la neige à venir
Ne me feraient peur.

Si j'étais moi,
Ni les pages à écrire,
Ni de trouver les mots pour le dire,
Ne me feraient peur.

Mais je me lâche la main,
Je m'éloigne de moi.
Je me retrouve au matin,
Sur la mauvaise voie.
Quand on se perd en chemin,
Comment venir à bout,
De ces efforts inhumains,
Qui nous mènent à nous.

Si j'étais moi,
Ni la femme que je suis,
Ni même l'homme qui dors dans mon lit,
Ne me feraient peur.

Si j'étais moi,
Ni les démons que je cache,
Les idées noires, les flammes que je crache,
Ne me feraient peur.

Mais je me lâche la main,
Je m'éloigne de moi.
Je me retrouve au matin,
Sur la mauvaise voie.
Quand on se perd en chemin,
Comment venir à bout,
De ces efforts inhumains,
Qui nous mènent à nous.

Me ramène à si…j'étais moi,
Tout ce que j'ai sur le cœur,
Ce que je fais de pire et de meilleur,
Ne me feraient peur.

Si j'étais moi,
Ce que je fais de pire et de meilleur,
Ferait mon bonheur.

Si j'étais moi.... 

 

Il y a un moment que je n'avais plus de chanson qui avait ce pouvoir de me prendre aux tripes. J'ai même eu la crainte passagère de devenir insensible à la musique.
Heureusement, il n'en est rien. C'est un peu par hasard que je me suis repenchée sur cette artiste. J'ai laissée les chansons défilées.
Et avant même d'entendre les premières paroles, la simple audition des notes de piano, a suffit à me tétaniser.
Un grand silence à l'intérieur de mon être c'est alors crée, et les paroles se sont gravées dans mon âme. Cette impression de partir loin, de tomber dans le vide.
Tout lâcher, et laisser les autres exprimer par des mots, des choses que j'étais incapable de formuler.
Et depuis çà tourne en boucle, dans mes oreilles, comme dans ma tête. Une ritournelle sans fin. Elle pourrait me rendre folle, si elle ne me collait pas autant à la peau. Si chaque notes ne sonnaient pas aussi justement à mes tympans. Si chaque mots, ne raisonnaient pas si parfaitement dans mon esprit.

Depuis quelques temps, je me posait beaucoup de question. Sans être forcément capable de trouver des réponses adéquates.
Je ne regrette en rien mes actions. J’avais mes raisons. Au final, Il* avait encore raison, ce n’est pas aux autres que j’ai des choses à prouver, mais bien à moi même.
Quand je pars de ce fait, tout est d’une logique implacable.
Les questions étaient quand même présentes. Les réponses demeuraient absentes.
Qu’est ce qui as changé depuis ?
J’ai été blasée par l’indécence et la perfidie de la situation. Quand on établit des règles, on les respectes, ou alors on les change en accord avec les autres. Sinon, je met fin au jeu. Je pars simplement.
Une rencontre. Fortuite. Inattendue. Etrange. Un autre jeu mis en place. Pas de règle.
Je pensais que ce serait ponctuel. Mais non, je me suis trompée. J’en suis contente.
Des réponses ont été trouvées.
De nouvelles questions viennent se poser.

Je prend des routes différentes chaque semaine. Toujours en accord avec ma façon de penser. C’est la chose la plus étrange. Comment en partant d’une même base je peux enchaîner les directions opposées ?
Mes envies seraient elles aussi changeantes que mes humeurs ? La forme serait elle aussi malléable ? Et ce fond qui refuse toujours de bouger au grand damne de certains.

Apprendre à lire entre les lignes, savoir déceler la vérité. Chez soi, avant de le faire chez les autres. Peut être est ce pour cela que mon empathie n’est plus aussi efficace.
Peut être suis je réellement entrain de me perdre…
Peut être… 

 

Yankee Mao.

 

[Précepte Yin: Se réconcilier, c'est permettre une nouvelle rencontre avec celui que l'on connaissait déjà.]

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 01:56

[Précepte Yang: C’est en écoutant les questions que l’on apprend à répondre.]

 

J’aurai pu me contenter de vivre sobrement et dans la discrétion. J’aurai pu me contenter de caresser du regards les choses. J’aurai pu me contenter de cette vie saine qui s’étendais sous mes pieds. J’aurai pu continuer à vivre d’amour et d’eau fraiche. J’aurai pu…

Mais ma vie aurait été moins amusante et moins fascinante. Car oui, pour une fois je trouve ma vie fascinante, et plaisante. Certains la trouverait sans nul doute malsaine.
Moi pas. Pourquoi ? Pourquoi cela me semble t’il normal de vivre ainsi ? De faire les choses que je fais, et que je vais continuer à faire ?
J’ai fais un virage à 90° pour aller sur un autre chemin. Un chemin sur lequel je ne pensais jamais pouvoir me retrouver.

A l’époque je comprenais sans vraiment comprendre. Toutes ces choses que cette personne si suave m’avait murmurée au creux de l’oreille. Je les avaient entendu, mais je ne les comprenaient pas. Je trouvais cela étrange et sans sens.
Aujourd’hui pourtant, je me retrouve à faire comme cette dernière. Pas tout à fait de la même manière, je n’ai pas son assurance, l’aurais je seulement un jour ? Ai je envie de l’avoir ?
Si je deviens réellement comme lui, un jour l’histoire se répèteras t’elle ? Aurais je un jour la même envie, le même besoin, de vouloir posséder quelqu’un vraiment à moi, car j’en aurais eu trop dans mes bras qui au final auront été quelconque ?

Le chemin que je prend, je ne suis pas certaine de le comprendre vraiment, et d’avoir conscience de toutes les conséquences que cela va pouvoir entrainer.
Je n’ai pas envie de réfléchir. Je ne veux plus penser. Mettre mon cerveau sur off, et vivre. Juste, profiter de l’instant présent.
J’en suis incapable. Je calcul trop les choses. Je les anticipes, je prend du recul dans la foulée.
Je sais pertinemment au moment même ou j’esquisse le geste, quelles conséquences direct cela va entrainer, et certaines des conséquences ultérieurs qui vont être engendrées. Je ne peux cependant pas tous mesurer. Je ne connais pas par cœur tous les paramètres. C’est là que l’intuition rentre en ligne de compte.
Cet instinct qui ne m’a jamais fait défaut, et qui je pense ne commenceras pas demain à me trahir.

Pourtant on m’a dis il y a quelques jours, que c’était indigne de moi. Que çà ne me ressemblait pas.
Indigne de moi, mais c’est qui ce « moi » dont elle parle ? Ce moi, qu’elle a laissée il y a un an ? Effectivement, c’est indigne de ce « moi » là j’imagine.

Et oh, j’aurais put en rire ouvertement si la décence ne m’avait pas imposé le silence, lorsque l’on ma demandé « Elle est ou la yankee des champs, sauvage et inapprochable ? »
La question en soit n’est pas idiote, au vu de mon passé. N’importe qui me connaissant, savait qu’un homme m’approchant à moins d’un mètre, avait pour risque de se faire émasculer.
Mais dans le contexte ou la question à été posée, j’ai trouvé çà tellement risible, qu’intérieurement j’ai ri.
Je suppose qu’elle voulait encore m’ôter mon titre, offrir une raison de plus de me le retirer.
Sauf que je suis toujours libre de mes choix et des mes actions.
Je crois qu’elle a mélangée beaucoup de choses. Comme si le fait de me laisser approcher par de nouvelles personnes, incluaient que j’avais perdu ma liberté de choix. Mais on ne m’a pas imposé une présence, et on ne m’a pas non plus piégé.
J’ai joué. Simplement. Et il me semble, que du moment ou je n’ai pas perdu, je suis toujours en droit de conserver mon nom.
Elle à trop tendance à croire que je suis comme les autres. Je ne cherche pas amour et affection sur ce chemin. Je cherche juste compagnie et conversation, pour un soir, voir plusieurs.

Je ne suis plus la même personne. C’est peut être cette chose qui lui échappes. Je suis toujours Yankee, on ne change pas sa nature. J’ai juste étendue mon panel d’action à un domaine complètement différent.
Ca me fais rire quand j’y pense. Je suis exactement devenue la Yankee, qu’il imaginait que j’étais, la première fois ou nous nous sommes rencontrés.
J’ai grandis, il paraît. Cependant je reste candide sur beaucoup de points. Ca me tiens à cœur de conserver une part de mon âme d’enfant.

Alors quoi ? Suis je vraiment sur le chemin de la débauche ? Chemin, que tous me conseilles vivement d’éviter. Si c’est çà la réelle débauche, je crois que je suis déçue alors.
Ma vie, n’a rien d’une vie de débauchée en vérité. Elle en est même loin. La vraie débauche, c’est autre chose. Je connais peut être deux personnes dans tous mon entourage, qui ont vraiment vécue dans la luxure. Je suis loin de leurs niveaux, et je ne cherche pas à l’atteindre. Cela ne m’apporterais rien. Pas même une quelconque satisfaction personnelle.

Vivre. Tous simplement. Voilà ce que je recherche.
Je suis incapable d’aimer pour le moment. Je le sais, je le sens. La compagnie que je me trouve est des plus agréable, et des plus constructives je dirais même. Je les apprécies bien. Mais je ne pourrais pas éprouver de sentiments suffisamment fort à l’égard de ces individu. J’ignore pourquoi. Je peux juste dire qu’actuellement, c’est chose impossible.
Pas plus mal sans doutes, çà évite les complications.

Je suis,

 

Yankee Mao.

[Précepte Yin: La face sombre de ceux que je rencontre
m’invite à mettre de la lumière sur ces aspects de moi que je rejette.]

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 01:45

It's Over. Everyone is Fired.

 

Falling Down.

 

Get Off the Pressure.

 

Feel the Breath.

 

Live Once again.

 

Back Up to the Real Life.

 

Yankee Mao.

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 18:08

[Précepte Yang: Un rôle social n'est pas une destinée. C'est une pièce de théâtre.]

 

 

"'Rome is burning', he said, as he poured himself another drink. 'Yet here I am, knee-deep in a river of pussy.'
'Here it comes', she thought, 'another self-indulgent, whiskey-soaked diatribe about how fucking great everything was in the past and how all us poor souls born too late to see the Stones at wherever or snort the good coke like they had at studio 54, well, we had all just missed out on practically everything worth living for.'
And the worst part was, she agreed with him.
'Here we are', she thought, 'at the edge of the world, the very edge of Western civilisation, and all of us are so desperate to feel something, anything, that we keep falling into each other and fucking our way towards the end of days.'"

Tu ne pourrais plus voir la lueur de mon âme, quand bien même tu serais plongé dans l'obscurité de mon esprit.
Trop nombriliste pour se rendre compte que les choses ont changé.
Si tu ne peux voir la lumière, tu ne peux non plus pas voir les ténèbres qui l'entourent.
Pourquoi cherches tu en vain à faire comme si tu étais la même personne ? A faire comme si j'étais la même ?
Es tu devenue aveugle ? Ne te rend tu pas comptes toi même que tu n'es plus cet être si énigmatique et affolant qui me faisait vaciller ?
Tu n'en vaux même plus la peine. L'innocence t'as gagnée, tu t'es essoufflée. Tu as perdue tous ce qui te rendait magnifique à mes yeux.
Ton opinion ne m'importe plus. Il n'est tout au plus qu'une information supplémentaire à prendre pour aboutir à une réflexion personnel. Mais tu as perdu ta place, dès lors que ton esprit s'est défait de sa noirceur.

J'ai dis que je t'aimerais toujours. Mais toi je ne t'aime pas. J'aime le souvenir que j'ai de toi. Cet être si particulier. Cet être que je suis devenue à mon tour. En cela notre relation fut bénéfique.
Toi, je ne t'aime pas. Non, toi et ce que tu deviendras, jamais plus je ne vous aimerez. Vous êtes fades à mes yeux. D'un ennui confondant, et par dessus tous, vous m'inssuportez. Tu es devenue parfaite.
Que de mots tranchés et froids dans la bouche d'une si jeune fille. J'ai grandis il parait.
Je n'ai jamais été d'une grande innocence. Mais on peux dire qu'elle fut définitivement tuer sur certains plans quand tu as décidé d'écouter les autres.
Mais je ne t'en veux pas. Je ne t'en veux plus. Je ne t'ai pas pardonné. Je ne te pardonnerais pas. Comme je ne pardonnerais pas à ceux qui ont baver leurs immondices sur notre histoire et dans mon dos.
Je porterai à tous ceci, l'ignorance qui lui est due, avec l'amère goût dans la bouche du gâchis qu'est devenu cette histoire.

Tu aurais put t'ouvrir à un tout autre niveau. Tu aurais put connaître l'éternité. Mais tu as choisis de fuir. Fuir toutes ces choses qui échappaient à ton contrôle, tel un enfant effrayé par la dimension que prend le jeu qu'il avait lui même crée.
Les choses n'auraient pas du finir ainsi. Et c'est sans doutes pour cette raison que je serais la seule à être hantée. Amoureuse d'un fantôme qui jamais ne pourras retrouver forme dans le monde réel.

Nous étions liés. Si intimement. Si profondément. Liés dans l'ombre la plus noire qui existe. Nous deux, nous n'étions pas unis par la lumière, mais par les ténèbres qui se cachaient dans nos coeurs.
Mais tu as perdu cette noirceur qui t'étais si propre. Ces ténèbres suaves et lancinant qui te collaient si bien à la peau.

Tu n'es plus rien à mes yeux. Tu as perdu de ton éclat.
Je pourrais tuer pour que tu le recouvres. Que tu redeviennes l'être le plus impartait qui existe. Je suis amoureuse d'un fantôme. Je remuerais ciel et terre, pour revoir cette flamme dans ton regard. Je m'attirerais les foudres des Dieux, pour que tu reprennes ton langage corporelle d'antan.
Tu n'es plus.

J'aime à l'imparfait. Je me détruirais pour çà.
Alors nous mourrons tous deux, tel des amants maudits. Nous mourrons tous les deux, le fantôme de ton être et moi.
C'est l'histoire que j'écrirais, ce sera mon histoire.

 

Yankee Mao.


[Précepte Yin: Être avec soi comme avec un autre. Être avec les autres comme avec soi.
Telle est la clé de vraies relations. Cette clé, l'avez-vous déjà utilisée ?]

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 20:11

[Précepte Yang: Le plus souvent possible,
parlez posément et prenez le temps de trouver les mots justes pour exprimer clairement votre pensée.]


 

Une aventure d'un soir, peut elle se transformer en une merveilleuse histoire d'amour ?
Une aventure d'un soir, peut elle foutre un bordel monstre dans notre vie ?

La réponse est oui, dans les deux cas ! Tout dépend de la façon dont vous gérez la suite des évènements.
Dieu, je n'en demandais pas tant ! Dans mon idée, je devais juste passer une bonne soirée, éviter de me mettre sur la gueule avec d'autres, et si possible rencontrer des gens sympas.
Ah, y'a pas photos, des gens sympathiques, j'en ai rencontré. Des gens intéressant également...
Mais de tous ce que j'avais prévue, je ne m'attendais pas à me retrouver dans une telle merde.
Non, pour une fois je ne l'ai pas provoquée. Je vous vois déjà avec vos regards suspicieux à vous dire que de toute façon Mao se met toujours en première ligne pour être dans des situations pas possible. Mais non, pas cette fois. Je n'ai rien demandé à personne.

Mon plan était simple, et efficace. Si tant est que les gens avaient été un peu plus franc et clair dans leurs esprits. Mais compter sur les autres, n'est pas vraiment de mise lorsque l'alcool s'emmêle. Et ca j'aurais du y penser, même avec une bouteille de tequila dans les artères, j'aurais du y penser.
Mais j'ai oublié, que l'alcool était pernicieux pour la plus part des gens, et les entrainent sur des pentes glissantes dont ils ne savent pas remonter.
Les gens auraient du croire en moi, plutôt que de s'imaginer mes pensées, ou croire que l'alcool pouvait avoir raison de moi.
Alors ils ont agis d'une façon stupide, mais parfaitement humaine. Et moi j'ai laissé faire, sans doute ma seule erreur. En même temps, étais ce vraiment à moi d'intervenir ? Les gens ne sont ils pas assez grand et responsable de leur propre personne ?

Le soir même, le mal qui se répandais, je ne l'ai pas réalisé. Je savais que ce n'étais pas sain, que ce n'étais pas une bonne idée. Mais j'ai décidé de ne pas intervenir, de laissé mon don de côté pour une nuit, et de ne pas écouter cette voix qui me disais comment les choses allaient précisément se passer.
Je me serais bien foutu des claques lorsque les gens s'en sont retourné chez eux. Quand j’ai croisé leurs regards, j’ai pris conscience de la merde innommable qui venais de s’épandre, encore plus profonde que ce que j’imaginais.

Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, trop habituée à mes nuits de folies et d'insomnies. Néanmoins je me sentais au calme, chose étrange pour moi depuis quelques temps. L'espace de quelques heures, j'ai put redécouvrir le fait d'avoir quelqu'un qui sommeil sur mon épaule.
Et je crois bien que c'est à ce moment précis, quand cette personne à pris ma main, que j'ai compris que je me faisais embarquer sur cette pente glissante à mon tour.

A ce moment qu'ai je fais ? J'ai réécoutée cette voix, et lentement, j'ai repris mes distances habituels. Doucement, j'ai récupéré les éléments qui me manquaient et j'en ai tiré les conclusions qu'il s'imposait.
Une chance pour moi, je n'étais qu'au sommet de la pente. J'avais planté ma lame bien assez tôt pour ne pas être happée entièrement. Mais ce n'est pas pour autant que je suis sortie d'affaire.
Maintenant viens le temps de la manœuvre et de la finesse d'esprit. Maintenant viens le temps de jouer carte sur table.

Je n'ai aucune ambition, ni aucun intérêt dans cette affaire. J'en suis sans doute la plus éloignée, et pourtant je demeures comme étant une pièce maitresse.
Je ne peux m'empêcher de me demander, pourquoi je dois me retrouver dans ce genre de formation douteuse et un tantinet malsaine ?
L’alcool et traitre et les sentiments sont parfois manipulé par un cœur bien trop éprouvé. Les gestes sont interprétés tels que nous voulons les voir. On s’imagine des choses et on s’enflamme. Et ca fait mal de voir les autres s’enflammer. Car on sait que la chute sera dur.
Je ne permettrais simplement pas qu’une telle chose lui arrive.
Alors dans deux semaines, je vais aller trancher les choses de façon impeccable. Il n'y aura plus de doutes permis ou possible.
Je vais me retirer du jeu, et laisser soin à ceux qui ont débuté de le finir entre eux. Je n'ai aucune envie de briser ou perdre quelque chose.

Je ne suis ni une tentatrice, ni une manipulatrice dans cette affaire. Donnez ce rôle à quelqu'un d'autre. J'ai toujours été très clair dans mon discours et sur mes objectifs.


Yankee Mao.

 


[Précepte Yin: En accueillant l'autre n'oubliez pas l'essentiel. Ne vous oubliez pas.
Sans cela, l'autre n'aurait personne à rencontrer.]

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 18:12

[Précepte Yang: Si une fois par semaine, vous dites une chose vraie et sincère à quelqu'un,
au bout d'un certain temps, les autres ne vous diront que des choses vraies et sincères.]

Parfois, on aimerait se dire, que les choses ne sont pas ainsi.
Parfois, on aimerait croire que c'est bien plus simple.
Parfois, on aimerait juste ne pas ressentir.
Parfois, on se ment.

On peux se mentir, tant que l'on veux. On peux raconter des histoires aussi longtemps que ça nous chante. Mais çà ne changeras en aucun cas la réalité de ce monde.
Ça n'en changeras même pas notre perception.
Ce sera juste une histoire, un espèce de rêve, ou de cauchemar. C'est selon.
On se réveilleras un beau jour. Pourquoi ? Comment ? C'est propre à chacun.
Mais on le vie tous un jour. Cette espèce de prise de conscience. A des niveaux différents pour tous, bien entendu.

Allez savoir, moi c'est toujours la musique, qui me sers de déclencheur. Toujours la musique, qui me porte vers des réponses à des problèmes dont je n'avais même pas conscience.
Je n'ai pas besoin de comprendre ce qu'ils racontent dans leurs textes. J'ai juste a écouter, pour sentir et ressentir.
J'ai juste à laisser ces notes envahir mon corps, pour comprendre la vérité.
Et je me demande alors, comment j'ai put me mentir aussi longtemps.

Je n'ai jamais été du genre, à brûler ce que j'ai put adorer. Et je pense que je ne le serais jamais.
Je n'ai jamais renié, les choses que j'ai put aimer.
Je peux être critique, je peux être sévère. Mais je ne pourrais jamais leurs tourner le dos.
Pour la simple et unique raison, qu'il est dur pour moi d'aimer. Aussi ce serait comme me poignarder moi même que de renier quelque chose que j'ai aimé avec passion.

Alors plus j'écoute cette musique, plus je me rend compte, que jamais je ne pourrais lâcher leurs mains.
Jamais je ne pourrais leur tourner le dos, quelque soit le chemin qu'ils empruntent.
Car la vérité, c'est qu'ils grandissent, qu'ils évoluent. Et ils évoluent comme moi. De la même façon que moi.
Tous le monde n'est peut être pas en accord avec cette poursuite. Mais çà m'est bien égale. Ce qui compte, c'est ce que moi, çà me fait ressentir.

Depuis des années, j'ai une seconde famille. Une famille à laquelle je tiens. Une famille dont j'ai déjà parlé.
Une famille que j'adore. Une famille nombreuse. Une famille diversifié. Une famille dans laquelle j'ai foi.
Une famille que je garde tranquillement à l'œil du mieux que je peux.

Une famille qui aujourd'hui encore, s'en va aux quatre coins du monde. Et c'est parfois dur, de laisser mes filles partir tout en gardant le sourire.
Je suis contente pour les gens de ma famille, qu'ils aillent s'accomplir encore un peu plus, en temps qu'être humains. Qu'ils aillent embrasser leurs rêves. Qu'ils aillent vers une vie plus paisible.
Je suis sincèrement heureuse pour chacun d'entre eux.
Mais une part de moi, peut être plus égoïste. A du mal à accepter ces départs.
Je suis Yankee. Les amis et la famille avant tous. Aussi c'est dur, de constater qu'ils s'éloignent. Car je ne pourrais plus m'enquérir aussi facilement de leurs états respectifs.
Je n'ai pas peur d'être abandonné par ma famille. J'ai juste peur de ne pouvoir être là si ils ont besoin d'aide. Je ne me pense pas indispensable. Ils sont grands après tous.
Mais allez savoir, je suis toujours convaincue, qu'on joue tous un rôle dans l'équilibre d'autrui. Et parfois j'ai peur que les équilibres ne disparaissent si nous nous éloignons de trop.
Il m'est déjà suffisamment pénible de ne pas pouvoir les voir quand bon me semble. Il est dur de savoir qu'on n'est pas toujours là quand il le faudrait.
Et cette leçon que j'ai appris à travers la vie d'autrui, j'aurais aimé l'apprendre plus tôt et autrement.
Je ne sais que trop bien, que le temps que nous avons, nous est précieux, et que nous devons essayer de le passer avec ceux qui nous sont chers.
Alors je me demande, comment je suis supposée faire, si ceux de ma famille, partent si loin ?

Je vie dans la crainte de voir l'histoire se répéter. On a beau me dire, que je n'ai pas à me sentir responsable de ce qui est arrivé. Les gens extérieurs ne peuvent pas comprendre ! Je ne me sens pas responsable de ce qui s'est produit. Je me sens responsable, de ce qui ne s'est pas produit. Des choses que je n'ai pas faite, et des mots que je n'ai pas dis. Je me sens responsable, de ne pas avoir pris un jour ce putain de billet de train durant les vacances, pour aller la voir. Je me sens responsable, de ces actes manqués...

Je ne veux pas revivre çà....

Yankee Mao.

 

[Précepte Yin: Cherchez de préférence ce qui vous unit aux autres plutôt que ce qui vous sépare.]

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 20:48

[Précepte Yang: Apprenez à regarder les autres comme s'ils n'étaient pas vous-même.]

 

 

Avoir cette impression profondément ancrée en soi que quelque chose va se produire. Etre convaincue, que quelque chose va bouleverser notre vie, tout en étant incapable de savoir comment.
Mais c'est présent. Comme à chaque fois, mon instinct ne m'a jamais trompé. Je peux le sentir, c'est dans le fond de l'air, c'est dans la musique que j'écoute, c'est dans le  tintement de mon âme, c'est dans le regard que je porte sur le monde.
Oh oui, je peux le sentir. Tout est fluide, tout est limpide, et ça coule. Presque aussi rapidement que mes doigts sur le clavier, c'est tous mon corps qui vibre sur les notes de musiques que j'écoute. Mon père me regarde, il a l'impression que je compose une mélodie sur mon clavier, mais il ne perçois pas que c'est tout mon corps qui transpire la musique. Et si je suis autant bercée par la musique, c'est parce que mon âme est en pleins changement.
Elle change. Elle évolue, elle se transforme, et c'est dans ces moments qu'elle est hypersensible. Qu'elle réagit absolument à tous et n'importe quoi. C'est dans ces moments là que j'ai l'impression que rien n'est impossible. C'est dans ces moments là que j'ai l'impression d'être un simple élément de la nature, comme l'air, le feu et la terre. J'ai cette impression d'être dans une continuité, de faire partie d'un tout, de ne faire qu'un avec tous ce qui m'entoure.

Mon discours peux sans doutes vous sembler confus, mais pourtant croyez moi, il n'a jamais été aussi claire dans ma tête. Pourtant, jamais autant que maintenant je n'ai été bafouée, et pris pour une moins que rien. Jamais autant que maintenant on a voulu m'effacer. Jamais. Mais voilà bien quelques mois qu'on essaye de me chiffonner comme un vulgaire brouillon. Qu'on souhaite me mettre plus bas que terre. Qu'on désire me voir misérable et réduite à néant parce que j'ai trop de fois fauté.
Mais c'est dans l'air, que je ne le serais plus. J'ai foi. J'ai la foi en des lendemains meilleurs, et je sais qu'ils ne sont plus très loin à présent. C'est dans l'air que je respire, alors je peux vous le dire. Je ne serais plus réduite dans cette petite boite posée dans un coin qu'on désire oublier. Je vivrais ma vie comme je l'entend et peu m'importe si ca ne plais pas, si ça ne plais plus. J'ai du revoir toute ma vie, tous mes projets, maintes et maintes fois. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai du renoncer, que j'ai du baisser la tête, que j'ai du ravaler et mon honneur et ma fierté. je ne compte plus le nombre de fois ou j'ai du me plier à la volonté des autres, pour le bien de.
On peut mettre beaucoup de choses de côté pour permettre de. On peux mettre son honneur, sa fierté, son intégrité, ses principes, sa parole, son corps, ses idéaux, son amour, on peux tous mettre de côté, si l'on s'y retrouve obligé. N'en doutez pas. L'homme est capable des pires concessions pour continuer de survivre et de conserver un minimum de confort dans sa vie.
L'homme est la pire des créatures qu'il puisse exister en vérité. C'est un animal dont on ne peux prévoir le comportement à coup sûre. Ils sont tellement nombreux à pouvoir vendre pères et mères pour leur bien être personnel. Nous faisons tous des sacrifices, certains plus grands que d'autres. Ce n'est pas condamnable de faire des sacrifices. Mais demandez vous toujours si c'est vous qui sacrifiez quelque chose, ou si vous sacrifiez quelque chose qui appartient à autrui. Demandez vous, si les conséquences ne seront pas plus dramatiques que si vous ne faites rien. Ne vivez pas en permanence l'instant présents, par moment prenez en compte le lendemain, car sinon il pourrait bien ne plus en avoir.
Comment gérez vous votre vie ? Comment faites vous pour prendre des décision ? A quel moment faites vous sacrifices de votre vie, ou d'une part de vous même ? A quel moment êtes vous égoïste et ne pensez qu'à vous ? A quel moment vous oubliez vous, et quittez votre corps, pour ne pas voir l'horreur de ce monde que vous subissez ? A quel moment êtes vous en vie? A quel moment, êtes vous mort ?

Combien de fois ai je regarder le ciel sans pouvoir en voir sa couleur ? Combien de fois ai je tendue l'oreille sans pouvoir entendre quoi que ce soit ?  Combien de fois ai je manger quelque chose sans pouvoir m'exalter sur sa saveur ? Combien de fois ai je respirer un air sans odeur ?
Trop, trop de fois. Et dans ces moments là je me sens comme morte. Car mon âme est confiné dans une chambre stérile, qui l'empêche de s'épanouir. Qui l'empêche de vivre.
Je me sens vivante quand mon regard se perd sur l'immensité du ciel bleu. Quand je peux entendre mon coeur battre au fil de la musique qui se joue devant moi. Quand je peux savourer une framboise que je viens de cueillir. Quand je peux humer le parfum d'une fleure que j'ai mis des mois à faire pousser.
Je me sens vivante quand je peux percevoir le monde qui m'entoure selon mes critères, selon mes goûts. Je suis une fille de la nature.
Je n'ai pas besoin de vos artifices. je n'ai pas besoin de vos senteurs fabriqués. Je n'ai pas besoin de vos décors travaillés. Je n'ai pas besoin de vos canons de beauté que je n'ai jamais put accepter. Je n'ai pas besoin de vos regards critiques formâtes.
Tous cela ne fais pas ma vie, ne fais pas mon bonheur, ne me fais pas me sentir vivante.
Je vie, je ressent. Je suis humaine après tous. Et même si la condition de l'être humain peux être relié à la souffrance, je m'en moque. Ca n'a pas d'importance. La souffrance ne sers qu'à nous rappeler que nous sommes bien vivant. La douleur réveille notre corps et notre âme qui était depuis trop longtemps endormie.Je pense que quelqu'un qui ne peux souffrir ni de son corps, ni de son âme ne peux pas prétendre être humain. nous pouvons encaisser plus ou moins selon nos expériences. Nous pouvons montrer notre souffrance plus ou moins selon les gens et selon la personne qui se tiens en face de nous. Mais nous ressentons tous la douleur et la souffrance. Et c'est ce qui fais de nous des êtres vivants. Il n'y a que les morts qui ne ressentent rien.

Je suis vivante et fière de l'être. je suis fière de ma vie, aussi bordélique soit elle. je suis fière de mes échecs comme de mes réussites. Je suis fière de mon existence.
Et peu m'importe si ce n'est pas au goûts des autres. Peu m'importe si mon existence vous semble vaine et fausse. Et peu m'importe si vous ne m'aimez pas, ou plus. Je ne vie pas pour vous. Je ne vie que pour ce sentiment de liberté et le sentiment d'être en vie. Je vie pour le donner à ceux qui me sont cher.

Et c'est en écrivant ces lignes que finalement je me rend compte en quoi consiste ce changement, je recouvre ma liberté. Je respire a nouveau à pleins poumons. Je redéploie mes ailes.
Je peux enfin reprendre ce surnom dont on m'avais privé. J'en avais oublié l'origine. Pardon. Je n'oublierais plus maintenant. C'est une promesse que je te fais, je n'oublierais plus qui m'a donné ce surnom et pourquoi.
Ma richesse, n'est pas dans une prétendue supériorité intellectuelle ou physique. Non ma richesse est plus profonde, et plus sensible. Ma richesse réside dans la liberté de mon âme. Ma richesse viens de la force que je tire au fait d'être un être humain.

Se sentir libre n'est pas donné à tous le monde. Mais je me sens à nouveau libre et c'est tous ce qui compte. Je respire. Et je peux voir la couleur du ciel. Je peux sentir le monde qui m'entoure. Je peux enfin sentir tous le monde.
Je vie.


Yankee Mao.

 

[Précepte Yin: Montrez à vos enfants comment être attentif, aimant, concentré.
Pour cela, soyez-le aussi souvent que possible.]

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 23:39

[Précepte Yang: Retrouvez les plaisirs des anciens jeux de société: cartes, dames, échecs, jeu de l'oie...
Ils apprenaient à se centrer et à partager.]

 

J'en ai encore les mains qui tremble, l'estomac noué, et les jambes en cotons.
Dieu que c'était bon. Je ne saurais dire si c'est seulement la musique, ou si sa présence à lui a accentué mon ressenti. Mais ce qui est certain c'est que c'était puissant, violent, et transcendant. Le sourire miss france scotché sur le visage. Le corps qui tremble, et l'impression que tous dans ma vie va mieux.
L'impression que rien ne pourras me faire tomber de mon 7ème ciel. Car oui, c'est là qu'ils m'ont conduis ce soir. Au 7ème ciel. Tous me semble d'un coup si facile.
Mes batteries sont chargées à 200%. Et je peux vous dire que ma semaine de révision va être intense mais des plus prolifique qu'il ne m'est jamais été donnée de faire. Ces exams je n'en ferais qu'une grosse bouchée.

Oh le revoir. Trois ans que j'attendais çà. J'aurais cru que les choses allaient être compliquées, mais non. C'était cool. Posée. Et tellement simple. Et puis samedi, on remet çà. Mais en tellement plus. Master class oblige.
Rendez vous compte, avoir un cours avec un maître de la pointure de Shob. Je n'osais en rêver.
Oh oui, prenez moi pour une folle, celà m'importe peu. Je suis aux anges. Et c'est tous ce qui compte en ce temps et en cette heure.
Car eux, même si je leur parlait avec un souffle court, due à l'excitation, ça les as fait sourire. Car eux, ils aimeraient que çà fasse çà chez tous le monde. Shob n'en croyais pas ses yeux de me voir dans un état pareil. A un tel point qu'en partant il fallait qu'il me fasse les bises.
Et Morgan, ahhh Morgan. Tout aurait put être simple, si tu ne m'avais pas proposé cette cigarette avant de partir. Si en donnant mon prénom à l'organisateur, tu n'avais pas dis "ah non c'est Mao! La Mao." avec ce sourire qui te vas si bien.
Oh oui, ça aurait été bien plus simple. Parce que là, le doute n'est plus permis. A ce rythme là ça ne vas rester un délire que nous partageons. A ce rythme c'est bien mon âme qui va s'emballer sans que je ne puisse rien y faire.
Alors j'essaye de rester lucide. De rester dans cet esprit de délire que nous avons nous même installé au cours de ces trois ans. Mais putain il ne m'y aide pas du tous !

Je n'avais jamais remarqué que ces yeux avaient cette couleur si particulière. Vert translucide. Avec cette pointe de bleue et de jaune. Oui ces yeux, me font penser à d'autres. Mais ces yeux me transperce. Et son sourire me fait oublier beaucoup de mes soucis. Seigneur, pour un peu, on dirais que je tombe amoureuse. Mais non, je n'en suis pas à ce stade. Je crois juste que je suis très attachée à lui. Je le savais déjà. Mais le revoir après ces longues années, n'a fait que renforcer mon sentiment.
Il fait partie de ces gens qui ont cette aura. Il fait partie de ces gens que j'aimerais garder dans ma vie. Il fait partie de ces gens que j'aime à voir sourire. Il fait partie de ces gens que j'aime dans la plus grande simplicité du monde. Un sentiment pur et simple. Un sentiment transparent. Ce n'est pas compliqué, non c'est même la chose la plus simple du monde. Cet amour que je lui porte et que je porte à une poignée de personne encore, n'a rien de compliqué. Ce n'est pas compliqué comme l'amour qu'on a pour l'être de notre vie. Non, c'est pur. C'est magique, et ça nous réchauffe de l'intérieur. Morgan c'est un peu çà. Sa chaleur me réchauffe, son sourire me fait oublier mes soucis, sa musique me transporte, et sa philosophie me fait avancer.

Je l'aime bien ce petit bout d'homme. Si il n'était pas si occupé dans sa vie, je crois bien qu'il pourrait être la troisième personne que j'aime le plus au monde dans cette vie en dehors de ma famille.

L'amour est simple quand il est pur.

 

Mao.

 

[Précepte Yin: Voyez-vous comme un créateur d'espace.
Lorsque vous laissez leur espace aux autres, alors vous créez l'amitié.]

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 23:30

[Précepte Yang: Ne laissez jamais personne dire ce que vous pensez à votre place.]

 

Long time without speak.

Alors que Ti' s'est auto-foutue un flingue sur la tempe pour écrire sur son blog, moi on a du m'en coller un dessus.
Première conclusion, Ti' est plus motivée que moi, ou à plus de temps libre.
Deuxième conclusion, depuis le temps j'en ai des trucs à dire.
Troisième conclusion, ce que j'ai à dire, n'est pas forcément très intéressant.
Quatrième conclusion, la troisième était carrément inulite...

Un résumé depuis le mois d'aout ?
Fin du boulot, semaine de vacances à Paris, emménagement dans l'appart avec Bloody, semaine de pré-rentrée, cours, capoeira, rencontres, soirées, montage de meuble, karmelites, remaniement du fo', basse, WEB, futur CM k'fet...

Finalement trois mois c'est vite résumé.

La vie est faite d'éternels recommencement. A nouveau je suis repartie pour une première année de fac.
Bonjour la Bio. Pour être honnête, j'étais venue ici pour avoir une suite logique à mon parcours. Mais au bout du compte, je crois que je trouve mon équilibre ici. A ma grande surprise, je me trouve attirée par le monde associatif. Sans forcément pouvoir en donner des raisons très précises. Je sais juste que ce qu'ils font me plaît et me parle. Que j'ai envie de donner un coup de main à ces gens. Ils se donnent du mal pour les autres.
Mais je ne peux pas non plus me permettre de négliger mes cours. C'est un peu l'année de la dernière chance.
Si je m'engage au près de l'asso, le but n'est pas de me foutre dans la merde mais surtout de ne pas les mettre dans une position inconfortable. Dire "je m'occupe de.." et finalement ne pas le faire par manque de temps et d'organisation, ça pénalise tous le monde. Pour le coup je sais vraiment de quoi je parle, le fo' m'a donné suffisamment donné d'expérience à ce niveau.
De ce fait, je pense à prendre un rôle mineur au sein de l'asso, enfin, si on m'en donne un. Je ne suis pas la seule à me présenter. Le WEB a permis à beaucoup de rencontre et bien qu'ayant continué de faire mon asociale, j'ai quand même put surmonté mes travers et me mélanger à la masse, un bon début en soit.

En parlant du fo', il a fait peau neuve avec la rentrée. David et Timo ayant annoncé un retour du groupe doucement, le fo' a redoublé d'activité. Déjà qu'il a survécu à ces longues périodes de silence radio. Ça sent le boulot à mort, si ils s'y mettent à fond. J'ose espérer avoir encore un peu de temps devant moi. Rien qu'à l'idée de devoir remobiliser tous le forum, le personnel, les contacts, et les médias, j'en ai le tournis. Dire qu'on va bientôt passer la barre des 4200 membres. J'ai du mal à me faire à l'idée que les choses vont recommencer, encore une fois.
J'ai aussi du mal à me dire que ce ne sera plus Eux* tel que je les ai, et nous les avons connus, mais juste eux deux qui essaient de continuer. Je crois que j'aurais préféré qu'ils arrêtent tout, tous ensemble. Qu'ils recommencent autre chose, ailleurs, avec d'autres gens si ils le souhaitent, mais pas avec le même nom. Je pense, que je ne veux pas voir le déclin d'une chose qui fut si belle et si particulière. Et puis de toute façon, aurais-ce vraiment un sens de continuer ? Après tous certains ne sont plus là, et ne reviendrons jamais. Alors même si il ne s'agit pas que de Eux*, il s'agit aussi de Nous*. Nous* ne sommes plus les mêmes qu'avant, parce qu'il manque certains d'entre Nous*. Alors dites moi si il y a vraiment un sens à continuer alors qu'absolument tout à changer ?

De toute façon les choses sont vouées aux changement. Éternellement. Elles changent, et finissent toujours par recommencer, encore une fois.

 

Mao.

 

[Précepte Yin: Regardez votre enfant comme s'il était un monde.
Dans ses éclats de rire, entendez la pluie cristalline.
Dans l'ouverture de ses bras, voyez un arc-en-ciel.]

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